Dans ma "jeunesse", j'ai été une lectrice acharnée. Jusqu'a 2 livres par semaine, aventures, policier, théatre, classique, j'étais plutôt éclectique dans mes choix.
Depuis la naissance des enfants, je suis entrée dans un désert culturel impressionnant. En 6 ans, j'ai tout juste réussi à lire la trilogie Millenium !! Je crois bien que mes activités manuelles n'ont pas beaucoup aidé pour augmenter mon rythme de lecture.
Mais il faut que ça change. Je suis le mouvement de la blogosphère pour afficher ici mes différentes lectures. J'espère que cela me stimulera un peu !! Bon, cela dit, à partir du mois de mai (date de congé maternité), je me vois bien dans un transat à siroter un jus de pomme en lisant un bon livre.
Mais ne vous attendez pas à trouver des lectures très originales ici !! je suis plutôt une suiveuse ...
Pour commencer mon recueil, il y a "Le quai de Ouistreham" de Florence Aubenas.
Présentation de l'éditeur
" La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu'en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l'impression d'un monde en train de s'écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J'ai décidé de partir dans une ville française où je n'ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail. J'ai loué une chambre meublée. Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent : j'avais trop à faire là-bas. J'ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n'ai plus quitté mes lunettes. Je n'ai touché aucune allocation. Il était convenu que je m'arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c'est-à-dire celui où je décrocherais un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009. J'ai gardé ma chambre meublée. J'y suis retournée cet hiver écrire ce livre. ", Florence Aubenas.
Mon avis : Un livre simple, facile à livre. Un livre vérité sur la vie "réelle". Mais je suis restée un peu sur ma fin. J'aurais aimé une analyse plus poussée sur le ressenti, les dysfonctionnements. Florence aubenas est restée sur le récit, sur du descriptif.
Alors j'embraye sur sur le même thème avec "Parmi les perdants du meilleur des mondes" de Günter Wallraff. Son livre "tête de turc" écrit dans les années 80 et lu dans les années 90 m'avaient boulversés et ouvert les yeux sur une réalité inexistante pour moi auparavant. Reste qu'après la lecture de ce style de livre, il subsiste une question "et moi, je fais quoi maintenant ?".